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La logique génocidaire : l’exemple de la Shoah - Iannis Roder - Conférence RRA 2025

  • RRA
  • il y a 1 jour
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 11 heures

Conférence de Iannis Roder, le mardi 10 juin 2025 à 19H00



La logique génocidaire : l’exemple de la Shoah


L’immensité de la catastrophe vécue par les juifs dans une Europe sous le joug nazi ne cesse d’interroger sur les facteurs qui ont mené un État moderne à mettre en œuvre une politique d’assassinat systématique d’un groupe préalablement défini, les juifs. En réalité, il conviendrait plutôt d’écrire « les juifs » tant les nazis ont construit une image totalement fantasmatique « du juif », être maléfique, véritable image du Mal.


La réflexion de l’intervention se propose d’aborder la centralité de l’idéologie, la Weltanschauung (vision du monde) nazie dans les analyses qui, à travers un processus politique et militaire, ont mené à la décision de l’éradication de la présence juive sur Terre et à la mise en œuvre d’une politique publique visant à mener à bien ce projet éradicateur. Les différentes étapes de franchissement de seuils seront abordées en liant les évènements militaires à l’analyse qu’en ont fait les dirigeants nazis à l’aune de leur idéologie. L’idée est ainsi de démontrer que sans vision idéologique, il n’y a pas de mise en œuvre d’une politique génocidaire, laquelle répond en réalité à une lecture obsidionale et paranoïaque des évènements. L’État génocidaire est ainsi mené par des hommes absolument convaincus de la nécessité du crime afin de préserver non seulement la « pureté » mais également de sauver le peuple qu’ils dirigent d’une « extermination » selon eux programmée. La politique génocidaire est donc le résultat d’une l’inversion de la menace dans l’esprit des assassins et un geste vécu comme nécessaire car défensif.




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