avec
Aurelian ARAMINI
Jeudi 2 Juin
20h30
Zoom
Appuyée sur une enquête de terrain menée au sein d’une cité scolaire difficile d’une petite ville de Franche-Comté, cette intervention part du constat de la remise en cause par certains élèves de l’universalisme scolaire (“qui adresse à tous un discours qui vaut pour tous”). Elle examine ensuite les interprétations par les professeurs de ces contestations et la manière dont ils s’efforcent de réélaborer - de “compliquer” - l’universalisme scolaire autour de trois thèmes : “la reconnaissance symbolique”, “l’articulation de l’universel et du particulier (langue/nation/religion)” et “la laïcité d’intelligence”. Ces réélaborations de l’universalisme scolaire doivent-elles être considérées comme des renoncements ou comme une réactualisation nécessaire d’un universel trop abstrait ?
Agrégé et docteur en philosophie, Aurélien Aramini enseigne la philosophie en Classes Préparatoires aux Grandes Écoles de Commerce à Belfort. Auteur d’une thèse sur la philosophie de l’histoire de Jules Michelet (2011), il a consacré plusieurs ouvrages et articles à l’étude du XIXe siècle français (entre autres : Michelet, à la recherche de l’identité de la France, Besançon, PUFC, 2013, Jules Michelet. Philosophie de l’histoire chez Champs Flammarion, Champs-Flammarion, 2016, « L’idée indo-européenne », dossier coordonné avec Arnaud Macé, Romantisme, 2019/3, Armand Colin) ainsi qu’à la pensée raciale et raciste en Italie (avec Elena Bovo, La pensée de la race en Italie. Du romantisme au fascisme, Besançon, PUFC, Cahiers de la MSHE Nicolas Ledoux, 2018). Chargé de mission Rectorat de Besançon/Plateforme Internationale sur le Racisme et l’Antisémitisme (PIRA), il mène depuis septembre 2020 une étude sur la lutte contre le racisme et l’antisémitisme à l’école.
Pour s'inscrire: https://u-picardie-fr.zoom.us/meeting/register/tZIldu2rpjMrEtMeTcf1u-AbfCg548bqLvPi%20
